Mourir peut attendre




 
Réalisateur :
  Cary Joji FUKUNAGA
Acteurs :
  Daniel Craig, Rami Malek, Léa Seydoux, ...
     
Genre :
  Action, Thriller, Espionnage
Durée :
  2 h 43
Date de sortie :
  06/10/2021
Titre original :
  No Time To Die
   
Note "critique" :
  1,25
 Classement 2021
  42 / 93

Résumé :
.O

xx
.O.
Dans MOURIR PEUT ATTENDRE, Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
08/10/2021
Longtemps repoussé par le confinement puis par la frilosité des distributeurs qui ne voulaient pas gâcher une de leurs grosses cartouches après les mois difficiles qui ont suivi l'apparition du CoviD19, voici le dernier James Bond de Daniel Craig. C'est amusant de voir la manière dont cette franchise s'est construite depuis 1962 et la façon dont les journalistes en parle : il y a eu les années Mittérand, puis Chirac, puis... il y a les années Sean Connery, Roger Moore, ...
J'ai donc connu les années Pierce Brosnan depuis GoldenEye en 1995 jusqu'à Meurs un autre jour et voilà qu'aujourd'hui s'achève les années Daniel Craig, démarrées en 2006 avec Casino Royale et s'achevant 15 ans plus tard. Aller, c'était la petite minute nostalgie, revenons au film : après un très décevant "Spectre" je n'attendais pas grand-chose de ce film mais j'étais quand même prêt à me poser dans la grande salle de l'UGC Normandie pour profiter du spectacle.

La première partie du film retrouve quelques réflexes des meilleurs James Bond : au diable le réalisme, James est là pour utiliser tous les gadgets possibles et combattre les méchants en emballant au passage une ou deux James Bond Girl. En 2020 ces dernières se sont émancipées et ce sont deux acolytes de haut niveau qui rejoignent James dans ses aventures au point de lui voler la vedette (et même le matricule !). Il faut dire que James était à la retraite et comme personne n'est irremplaçables les scénaristes semblent avoir tâté le terrain avec Lashana Lynch qui joue placée pour les prochains numéros de 007 (ce sera compliqué de continuer à l'appeler James Bond si le personnage principal est une femme !).

Coté géographie, on commence tranquillement par une belle course poursuite en Italie et on file à Cuba pour gungunfight que ne renierait pas Michael Mann. Et côté histoire ? on se rapprocherait presque d'un épisode de Black Mirror avec cette arme de nouvelle génération qui se transmettrait comme un virus dans les ordinateurs en choisissant qui infecter et qui laisser tranquille... mais cela semble faire peur aux scénaristes qui préfèrent recentrer l'intrigue autour du personnage de Léa Seydoux. Ramy Malek, en joker du pauvre fait alors son apparition et son jeu sous tranquillisants est un des gros points faibles du film.

Un bon film se mesure à la qualité de son "méchant" ? Damned, ça ne va pas faire monter très haut ce Bond 25 ! De fait la dernière partie, qui m'a pourtant rappelé mes jeunes années à jouer avec Mickaël à James Bond sur PlayStation, est assez poussive et la fin tellement conventionnelle qu'on doute quelques instants d'assister à un film du plus célèbre espion au service de Sa Majesté. Quelle drôle d'idée que de faire de Bond un héros comme un autre... il faut dire qu'à l'ère de Netflix et compagnie, les envies de mini-séries, de films et autres séries dérivées en tout genre sont là : verra-t-on Q, le responsable, des gadgets avoir un film pour lui ? La secrétaire Miss Moneypennynous raconter sa vie ? 008 et ses successeurs prendre la tête d'affiche à tour de rôle ? Allez savoir...

En attendant ce Bond n'est pas mauvais et souvent divertissant dans sa première partie mais Rami Malek a déjà été bien meilleur, Hans Zimmer à la musique a déjà fait bien mieux (et donne parfois l'impression de s'autoplagier) et le film perd le coté foufou qui fait le charme de la franchise. Ce cocktail manque finalement de goût à défaut d'être imbuvable un peu comme si le Martini était mélangé à la cuillère et non au shaker.... what ? Non, ils n'auraient pas fait cela !
.O.


Première :
¤
.O.
Étrangement goguenard au sein d’une série qui jouait la carte du sérieux le plus absolu depuis 2006, Mourir peut attendre est très convaincant quand il envisage -enfin !- de nouveau James Bond comme un film essentiellement très distrayant. Le problème est de rester distrayant pendant 2h43. Or, sur ce point, c’est clairement loupé.
.O.


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